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PREMIER AMOUR

Paroles et musique :Patrick Font
Tonalité :
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
Certes i  l est de bon ton quand on est troubadour 
 
De rendre un bel hommage à son premier amour
Mais n  e m'en veuillez pas troubadours et poètes 
Si j  e viens rendre hommage à ma première branlette 
Car m  on premier amour ce fut   bien celui-là 
Ce n  e fut qu'une affaire entre ma main et moi 
Court i  nstant de bonheur tout aussitôt déçu 
Par l  a peur d'avoir fait de la peine à Jésus. Oh, oh. 
 
 
Faut dire qu'en ce temps-là je croyais aux canons
De Notre Mère l'Eglise et de ses fils de cons
Et tandis qu'en mes doigts s'éclatait mon zizi
Je sentais sur ma tête crouler le paradis
Car j'étais partagé par deux avis contraires
Faut-il que j'interrompe mon plaisir solitaire
Faut-il que je passe outre à Dieu mais Dieu merci
J'avais atteint l'orgasme avant d'avoir choisi. Oh, oh.
 
 
Orgasme mémorable et ô combien planant
Qui fait trembler les jambes et fait claquer des dents
Une fois qu'on l'a goûté on ne peut jamais plus
Observer tout à fait les slogans de Jésus
Donc après la prière j'entrouvris ma braguette
Evidemment ma mère entra dans la chambrette
Voyant le crucifix et son fils en chaleur
Elle me le confisqua en disant quelle horreur. Oh, oh.
 
 
Le Bon Dieu te regarde me disaient tous les vieux
Même à l'école laïque je sentais l'oeil de Dieu
Dans le regard du prof qui ne parlait jamai
D'la seule activité qui nous intéressait
Et comme aucun adulte n'y faisait allusion
Je m'croyais seul victime de la masturbation
Jusqu'au jour où mon frère se branlant sous mes yeux
Me dit ne t'en fais pas t'es pas l'seul on est deux. Oh, oh.
 
 
Un instant rassuré je demeurais inquiet
En voyant que mon sexe grandissait grandissait
On ne dira jamais assez les longs tourments
Qui planent dans l'esprit de nos adolescents
Tandis qu'on évoquait la vaillance de Bayard
Je tâtais mon pénis sous mon livre d'histoire
Ce qui fait que la vie du chevalier sans trouille
Sera toujours liée à l'histoire de mes couilles. Oh, oh.
 
 
Lorsque j'ai découvert que tout l'monde faisait ça
J'ai regardé tout l'monde avec des yeux comme ça
Dans les repas d'famille j'aurais voulu d'mander
Dis-moi tonton combien de fois t'es tu branlé
Hélas l'hypocrisie m'avait gagné aussi
J'ai donc fermé ma gueule et encore aujourd'hui
J'aborde le problème avec mille précautions
Conscient de n'être libre que dans mes chansons.

Contribution

philubi, version 1.0

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Dernière modification : 2013-06-16
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