Artistes :

Titres :

ADIEU PAPA

Paroles et musique :Patrick Font
Tonalité :
  • A
  • B♭
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
  • A♭
  • A
Voi  là c'est aujourd  'hui   que nos voies se   séparent
On   peut plus conti  nuer à s'  engueuler   ainsi
  Tu diras à m  aman, a  u retour de   la gare,
Que   j'ai pris ma v  alise e  t mon pu  ll-o  ver gris
 
 
  Va, rentre à la ma  ison avec tes ha  bitudes,
  Avec ton Fi  garo  , avec ta sour  de oreille ;
  Tu t'étais arr  êté   à trop de ce  rtitudes
  J'appréhende le   jour où je serai   pareil.
 
 
[Refrain :]
Adieu pa  pa, adieu mon   père
Adieu ma   mère, adieu m  aman
Et sans ran  cune,
Écrivons-  nous de temps en   temps.
 
 
J'aurai pas d'examens, tant pis pour la famille,
Parfois les nobles souches engendrent des bâtards
Si tu vois mon lycée, regarde bien les grilles,
Tu comprendras peut-être pourquoi ton enfant part.
 
 
J'ai lu dans tes journaux qu'il y aurait des réformes
Afin de réformer les réformes passées
Allez, soyons sérieux, quelles que soient les réformes,
Y'aura toujours des grilles autour de mon lycée.
 
 
[Refrain]
 
 
Je pars chez un copain dont la piaule à Marseille
Est libre quelque temps, après je verrai bien
C'est le genre de copain que tu me déconseilles,
A tort ou à raison, je m'en fous c'est le mien
 
 
Retourne à tes collègues, à tes amis d'affaires,
A qui j'ai dit bonjour, un soir, du bout des doigts
Mais d'où vient ce dégoût qui vous donne au dessert
L'envie de dégueuler sur les cravates à pois ?
 
 
[Refrain]
 
 
Non j'ai pas l'intention d'aller refaire le monde
Il est trop fort pour moi, je suis bien trop petit
Mais j'ai deux, trois cailloux à glisser dans la fronde
De ceux qui n'veulent plus être enfants de leur patrie.
 
 
J'ai la colère au ventre en croisant la police.
C'est peut-être puéril, mais les flics me font peur.
Tu me dis qu'il en faut, tu me voudrais complice
Du silence tombé sur un pays qui meurt.
 
 
[Refrain]
 
 
Je ne deviendrai pas ce que tu voulais être
A chacun son bonheur, le tien ne me plaît pas.
C'est une question de goût, j'ai mauvais goût peut-être
Mais comme disent les grands cons, c'est l'histoire qui jug'ra.
 
 
Le soir dans la cuisine, j'entends pleurer ma mère,
Penchée sur la vaisselle et sous des lumbagos
Dont ne parle jamais l'histoire de nos pères
Qui fait crever les mères au-dessus des fourneaux.
 
 
[Refrain]
 
(dernier vers du refrain : "Retrouvons-nous de temps en temps")

Contribution

philubi, version 1.0

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Version : 1.0
Dernière modification : 2013-06-16
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