Intro :
(S.A) J'aimais ton rire, j'aimais ta voix qui racontait nos diffé rences
Moustaches rapportées de Cuba de Santiago; quelle imp ortance !
J'aimais tout ce qui était toi, quand tu bousculais nos cons ciences
Jean Tenenbaum ou Jean Fer rat, tes mots déchiraient le s ilence
Et je m'imaginais Créteil quand tu me fredonnais "ma môme"
Et ces "deux enfants au soleil", Garcia Lorca en son ro yaume
Moi, j'écoutais « nuit et brouillard » enfermé dans mon inno cence
Je comprendrai beaucoup plus tard ; nul ne guérit de son en fan - ce
Jean de France !
Tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Pro vence,
Avec la fierté de l'inso lence
De dire ce qu'on ne disait pa - as
Jean de France !
Humain jusqu'à la transpa rence
De ce regard qui fait con fiance
Pour le secret des confi dences
Quand tu croisais les yeux d'El sa - a
(S.A) D'ailleurs, "que serai-je sans toi" et voilà Aragon qui danse
Même Ferré n'en revient pas de ces mélodies qui s'é lancent
C'est "Potemkine" et " Maria", unis dans la même sou ffrance
"Mourir au soleil", ça me va, mourir debout, quelle élé gan _ _ ce !
Jean de France !
Tu chantais pour les gens de France
De la montagne aux plaines im menses
Tu défendais tous ceux qui pensent
Que le malheur n'existe pa - as
(S.A)
Tu mettais le vide hors la loi du simple fait de ta présence
Un jour futur, un jour viendra ; tout plus tôt que la différence
Et tes chansons de ce temps là ont bercées mon adolescence
Un drapeau rouge au bout des bras, tous ces taureaux quand j'y repense
Jean de France !
Tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence,
Avec la fierté de l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pa - as
Jean de France !
Humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance
Pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d'El sa - a