Je t'é cris de la main gauche celle qui n'a jamais parl é
Elle hé site, elle est si gauche que je l'ai toujours ca chée
Je la mettais dans ma poche et, là, elle broyait du noir,
Elle jou ait avec les croches et s'in ventait des his toires
Je t'é cris de la main gauche, celle qui n'a jamais compt é
C'est celle qui faisait les fautes, du moins, on l'a racon té
Je m 'effor çais de la perdre pour trouver le droit chemi n,
D'une vie sans grand mys tère où l'on n'se donne pas la main.
Des mots dans la marge é troite, tout tremblant, qui font des des sins,
Je me sens si mala droite et pour tant, je me sens bien.
Tiens, voilà, c'est ma dét resse, tiens, voilà, c'est la vérit é !
Je n'ai jamais eu d'a dresse, rien, qu'une fausse i denti té.
(Changement de tonalité : vers )
Je t' écris de la main bête, celle qui n'a pas le poing serré ,
Pour la guerre, elle n'est pas prête, pour le pouvoir, n'est pas douée.
Voilà que j e la découvre comme un trésor oublié
Une vue que je re couvre pour les sentiers égaré s.
On prend tous la ligne droite, c'est plus court, ah oui ! c'est plus co urt
On ne voit pas qu'elle est é troite, qu'il n'y a plus de place pour l'a mour.
Je v oulais dire que je t' aime sans espoir et sans regr et.
Je vou lais dire que je t'aime, t'aime, parce que ça sonne vrai.