Aussi loin que je puisse chercher dans mon passé
Au gré de mes v oyages je n'ai pas trouv é mieux
Que ce hameau perdu au fond d'une vallée
Quatre maisons de pierre un ru isseau par esseux
Je revois une route à travers les collines
Des chênes ento urés de bruyère et de thym
Un très vieil olivier et qu elques pied s de vigne
Une cabane en ruine et puis un vieux moulin
Rien de spectaculaire, modeste paysage
Que j'avais découvert au détour d'un chemin
Un matin de printemps au cours d'un long voyage
Celui qu'on entreprend lorsqu'on n'attend plus rien
J'ai garé ma voiture sur le bord de la route
Et j'ai fait quelques pas juste pour savourer
Ces instants de bonheur éphémères sans doute
Mais qui valaient bien toutes les éternités
Quelques enfants jouaient tout près d'une maison
La nature chantait pour les accompagner
Symphonie de la vie merveilleuse chanson
Sonnant à mon oreille en air de liberté
N'osant pas déranger ce désordre divin
Je traversais à gué le ruisseau transparent
Sautant de pierre en pierre heureux comme un gamin
J'avais le coeur léger et presque insouciant
Je pris de la hauteur et gravit la colline
Pour mieux voir cet endroit ou j'étais étranger
Et perdu au milieu des buissons et des vignes
Je compris tout à coup ce que j'avais raté
A vouloir trop en faire on oublie l'essentiel
Et je crois que la vie serait bien plus légère
Si l'on se contentait d'un petit bout de ciel
Une douce colline une maison de pierre
Si l'on se contentait d'un petit bout de ciel
Une douce colline une maison de pierre