Intro :
Étant une jeune fillette
Elle p erdit sa fleur virgi nale
Quand elle devint la poulette
D'un p oseur de ch auffage cen tral.
Plus t ard elle eut l'âme joy euse
Car el le entra à Saint-L ouis
En qu alité de ventous euse
Elle se crut au parad is.
C'éta it son rê ve sur la t erre
D'êt re une blanche infirm ière
On l'appelait Margot la ventouse
Elle avait des yeux de vel ours.
Elle était p'tite, un peu tartouze
Mais e lle chantait la nuit le jour.
El le devint un soir l'épouse
De Julot l'empereur du faub ourg
Et z igue dingue dingue dong
Et zigue dingue dingue dong
On l'appelait Margot la vento u o u s e.
Julot était un sale apache
On l isait tatoué sur son f ront :
"Vive Ravachol et mort au vache"
Sur s a fesse gauche : "C' t'une opini on"
Il n' aimait que l'pognon des a utres
Il p ortait un chapeau me lon
Son ½ il gauche disait merde à l' autre
C'ét ait un drôle de miro ton.
Un s oir il dit à Marguer ite :
"Sur le trottoir t ravaille de s uite"
On l'appelait Margot la ventouse
Elle avait des yeux de velo urs.
Elle était p'tite, un peu tartouze
Mais e lle chantait la nuit le jour.
Ses deux yeux comme deux ventouses
Attiraient les clients du fa ubourg
Et z igue dingue dingue dong
Et zigue dingue dingue dong
On l'appelait Margot la vento u o u s e.
Dès lors finit la vie tranquille
Adi eu ventouses alcool camph rée
Le soir dans les rues de la grande ville
Ell e descend pour s'expliq uer
Elle a pris froid c'est une bro nchite
A Sa int-Louis elle est transpo rtée
On l ui pose des ventouses ; la p' tite
Voir revenir tout son pass é.
D'u ne voix mo urante elle fred onne
Cet te chanson Dieu lui pard onne
On m'appelait Margot la ventouse
J'avais deux grands yeux de velo urs
J'étais petite un peu tartouze
Mais je chantais la n uit le jour
J'ma udit l'jour où je devins l'épouse
De Julot l'empereur du faub ourg
Et z igue dingue dingue dong
Et zigue dingue dingue dong
On l'appelait Margot la vento u o u s e.