Il me dit qu'il était très r iche,
Mais qu'il craig nait le cholé ra.
Que de son or il était chi che,
Mais qu'il goût ait fort l'Opé ra.
Qu'il raffolait de la nat ure,
Ayant co nnu monsieur Co rot.
Qu'il n'ava it pas encor voi ture,
Mais que ce la viendrait bient ôt.
Qu'il aimait le marbre et la bri que,
Les bois n oirs et les bois do rés.
Qu'il possédait dans sa fabr ique
Trois contr emaîtres déco rés.
Qu'il n'aimait pas beaucoup sa femme
Ni sa mère mais qu'il croya it.
A l'immo rtalité de l' âme,
Et qu'il av ait lu Niboy et !
Qu'il penchait pour l'amour phys ique,
Et qu'à Ro me, séjour d'en nui.
Une femme, d'ailleurs phtis ique,
Était morte d'amour pour lui.
Pendant trois heures et de mie,
Ce bav ard, venu de Tour nai.
M'a dé goisé toute sa vie,
J'en ai le cerveau conster né.
S'il fallait décrire ma p eine,
Ce serait à n'en plus fin ir.
Je me disais, domptant ma h aine,
"Au moins, si je pouvais dor mir !".
Comme un qui n'est pas à son aise,
Et qui n' ose pas s'en al ler.
Je frotta is de mon cul ma ch aise,
Rêvant de le faire empal er.
Ce monstre se nomme Bast ogne,
Il fuy ait devant le f léau.
Moi, je fuirai jusqu'en Gasc ogne,
Ou j'irai me jeter à l' eau,
Si dans ce Paris, qu'il redo ute,
Quand chacun s era retour né.
Je trouve en core sur ma r oute,
Ce fléau, n atif de Tourn ai.
Si dans ce Paris, qu'il red oute,
Quand chacun sera retou rné.
Je trouve en core sur ma r oute,
Ce fléau, nat if de Tourn ai.