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Titres :

CAUCHEMAR PSYCHOMOTEUR

Paroles :Bob Dylan (adaptation fr. Hugues Aufray, Pierre Delanoë)
Musique :Bob Dylan
Tonalité :
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
Comme   j'avais beaucoup marché, J'étais fatigué,
Je vois   une espèce de ferme, je me dis : je vais m'arrêter.
J'ai fait :   Hey ! Hey, là-dedans ! Y a-t-il quelqu'un de vivant,
Je me   sentais vraiment seul devant la maison,
Quand sou  dain devant moi, un grand gaillard de fermier
  Vient me braquer son canon à la   hauteur du menton.
 
 
Je tombais sur les genoux en criant : Mais, vous êtes fou
Moi, j'aime bien les fermiers, ne me tuez pas, s'il vous plaît.
Il s'en est fallu d'un rien qu'il ne me tire comme un lapin :
C'est vous l'espèce de vagabond qui vient pour mendier.
J'ai fait : non, non, non, je ne suis pas ce que vous croyez,
En droit, je suis licencié, j'ai fait l'université.
 
 
Alors, arriva la fille qui s'appelait Rita,
Elle semblait tout droit sortir de la Dolce Vita,
Je me suis mis en devoir de l'amadouer comme son père,
Je lui ai dit : la jolie ferme que vous avez là.
Dites-moi, qu'est-ce qu'un étudiant connaît à l'agriculture,
J'ai répondu : brave gens, je suis un puits de culture.
 
 
En voyant mes ongles sales, il sut que je travaillais,
Il me dit d'un air futé : vous avez l'air fatigué.
Oh oui, j'ai fait huit cents bornes et j'en ai vraiment plein le dos.
Il me jeta sur la paille avec les bestiaux.
Tâchez de rester tranquille ou sinon, moi, je me fâche,
Ne touchez pas à ma fille et demain, faut traire les vaches.
 
 
Je ne dormais que d'un oeil quand Rita vint me secouer,
Elle me faisait de l'oeil comme Tony Perkins,
Elle me dit : viens prendre une douche, je vais te montrer où c'est.
J'ai répondu : hey ! Hey ! Hey ! Ce coup-là, on me l'a déjà fait.
J'essayais de me défiler, je ne savais plus trop comment
Et Rita insistait vraiment très, très gentiment.
 
 
Je ne pouvais plus m'en tirer, j'avais l'air d'un lâche,
J'aurais pas dû accepter demain d'aller traire les vaches.
Pour sortir de cette histoire, fallait trouver un moyen,
J'ai dit : Vive Fidel Castro, c'est un bon copain.
Rita parut suffoquée, j'ai cru que c'était gagné,
Quand le fermier, soudain surgit en hurlant : qu'est-ce que t'as dit ?
 
 
J'ai dit : vive Fidel Castro, vous m'avez compris,
Il me tomba sur le dos à bras raccourcis,
Rita parla de sa mère qui dormait au cimetière,
Tandis que le vieux me flanquait un coup dans le buffet.
En enfer, je t'expédie si tu ne t'en vas pas tout de suite,
Espèce d'étudiant pourri, espèce de rat communiste.
 
 
Il me jeta à la tête un paquet de Reader's Digest,
Moi, je fis une pirouette, le vieux prit son escopette,
Je passai par la fenêtre à cent quatre-vingt à l'heure
Et j'atterris en tempête dans un pot de fleurs
Revenez, criait Rita, le père chargeait son engin,
Quand le soleil se leva, moi, j'étais déjà très loin.
 
 
Même si Rita est partie, je ne reviendrai pas de sitôt
Chez ce vieux fermier maudit, car j'ai trouvé un boulot,
Mais la sacrée vieille canaille espère bien me faire cueillir
Un jour par son F.B.I., mais il peut courir.
Je continue à penser, hors, envers et contre tout,
Sans liberté de parler, on est moins que rien du tout.

Contribution

jcdspit, version 1.0

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Dernière modification : 2013-06-27
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