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LES DINGUES ET LES PAUMÉS

Paroles :Hubert-Félix Thiéfaine
Musique :Claude Mairet
Tonalité :
  • G♭
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  Les dingues et les pau  més jouent avec leur  s manies     
dans   leurs chambres blindée  s leurs fleurs sont carniv  ores   
et qu  and leurs monstres cr  ient trop près de la s  ortie       
ils ac  couchent des scorp  ions et pleurent des mand  ragores   
et le  urs aéroport  s se transforment en b  unkers       
à qu  atre heures du mat  in derrière un téléphone     
qu  and leurs voix qui s'a  ppellent se changent en revo  lvers       
et s'i  nvitent à calt  er en se gueulan  t come on    
 
 
les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
et se font boire le sang de leurs visions perdues
et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll
 
 
les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
suivis d'un vieil écho jouant du rock 'n'roll
puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
essayant d'accrocher un regard à leur khôl
et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
et sont comme les joueurs courant décapités
ramasser leurs jeton chez les dealers du coin
 
 
les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
et se greffent un pavé à la place du cerveau
puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
en se faisant danser jusqu'au dernier mambo
ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale
 
 
les dingues et les paumés sacrifient don Quichotte
sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
puis ils disent à leur reine en riant du boycott
la solitude n'est plus une maladie honteuse
reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
et cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud
m'invite à faire danser l'aiguille de mon radar

Contributions

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Dernière modification : 2012-08-03
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