Mais qui a soulagé sa pe ine Porté son bois porté ses s eaux
Offert une écharpe de laine Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme Et l'a bercée dedans s on lit
Qui l'a traitée comme une fe mme Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait L ouise C'est le Bon Dieu qui le p ortait
Le froid dont souffr ait Louise C'est le Bon Dieu qui le s ouffrait
C'n'était qu'un homme des équipes Du chantier des chemins d e fer
A l'heure laissée aux dome stiques Elle le rejoignait près des barr ières
Me voudras-tu moi qui sais coudre Signer mon nom et pu is compter
L'homme à sa taille sur la route Passait son bras, la prome nait
L'amour qui tenait L ouise C'est le Bon Dieu qui le t enait
Le regard bleu sur L ouise C'est le Bon Dieu qui l'éc lairait
Ils sont partis vaille que vaille Mourir quatre ans dans les tr anchées
Et l'on raconte leurs bat ailles Dans le salon après le t hé
Les lettres qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui les p ortait
La guerre qui séparait L ouise C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ve ntre Par une aiguille à tri coter
Si je vous garde Louise e n place C'est en cuisine pas deva nt moi
Ma fille prie très fort pour q ue s'efface Ce que l'curé m'a a ppris là
Et la honte que cachait Louise C'est le Bo n Dieu qui l'a caché
Le soldat qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en F rance Dans un village de l' Allier
On n'accordait pas d'impo rtance A une servante sans fi ancé
Le deuil qu'a porté Lo uise C'est le B on Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise C'est le Bon Dieu qui l' a aidée