Bonjour Mulhouse, hélas Végas !
Je suis loin du Caesar P alace.
J'ai ai marre de faire du surp lace,
Fini la loose, je passe à l'as !
Dans mon jeu, j'ai une dame de coeur,
Et juste en face, une fille d' enfer.
Ses yeux sont comme des torpilleurs,
Avec elle, je l'aurai ma paire .
Sûr, il vaudrait mieux que tu partes,
Tu perds toujours aux jeux de cartes !
La nuit est chaude, la fille e st belle,
Tant pis j'me lance, la vie est b rève.
Je tente ma chance, je dis « tapis »,
Je suis foutu, elle dit « merc i ».
Elle m'a plumé en un quart d' heure,
Fondu comme un carré de beurre.
La vie, tu sais, c'est du po ker,
On joue, on sert, on gagne, on perd,
On cache, on lâche, on triche, on mise,
De peur d'y laisser sa che mise,
L'amour, tu sais, c'est du poker,
On joue, on sert, on gagne, on perd,
On cache, on lâche, on triche, on mise,
Heureux d'y laisser sa chemise,
Sur un ta pis
Au pied du lit !
Deux jours plus tard, me revoilà,
Bien décidé à me re faire.
La dame de coeur est toujours là,
Coupe au carré, regard bleu-vert.
J'ai les yeux comme des billes de feu,
Et j'ose à peine la regarder.
J'ai beau tout faire pour le cacher,
Elle lit mon jeu à coeur ouvert.
Pour sûr, vaudrait mieux que j'me couche,
Je gagne toujours aux histoires louches !
La nuit est chaude, la fille est belle,
Tant pis j'relance, faut croire aux rêves.
Je croise les doigts et dis « all in »,
Elle me sourit et dit « devine ? »
Elle m'a bluffé en avalanche,
Comme si j'avais des cartes blanches.
La vie, tu sais, c'est du po ker,
On joue, on sert, on gagne, on perd,
On cache, on lâche, on triche, on mise,
De peur d'y laisser sa che mise,
L'amour, tu sais, c'est du poker,
On joue, on sert, on gagne, on perd,
On cache, on lâche, on triche, on mise,
Heureux d'y laisser sa chemise,
Sur un ta pis
Au pied du lit !